A la découverte de la...
Superbe pays… Un territoire grand comme sept fois la France pour seulement 2 millions d’habitants, offrant des paysages à vous couper le souffle, s’étendant à perte de vue. Que ce soit par ses montagnes et canyons aux impressionnantes falaises orangées, par le jaune doré de sa savane, le bleu intense de l’océan ou encore par son désert aux élégantes et ondulantes dunes de sable rouge, la Namibie nous a à plusieurs reprises impressionnés par sa beauté.
Du coup, ce calme et cet espace rendent ce pays bien différent de la RDC : pas de ruelles bondées de personnes grouillant dans tous les sens, pas de marchés agités, pas de mamas habillées de mille couleurs et portant toutes sortes de choses sur leur tête, pas de terrasses animées aux radios jouant – ou plutôt hurlant – leur musique bien typique,…
C’est sûr que ça manque un peu, mais ce calme a également de nombreux avantages. A commencer par la nature. Rien que la nature, à perte de vue, sans la moindre trace de pollution, et le calme, les seuls bruits provenant du vent dans les arbres et du chant des oiseaux. Puis, les animaux, tout plein d’animaux, à l’état sauvage, en totale liberté. A la vue du premier zèbre, on s’est arrêtés pendant au moins 15 minutes, tous fous, pour prendre le temps de bien le voir et le photographier. Après on en a vu tellement qu’on est devenus comme blasés : « tiens, y'a un zèbre ici à droite. – Ah oui! Pff… un zèbre, banal ! ». Pareil avec les springbok, les oryx (antilopes), les gnous, les phacochères, les autruches, les oiseaux originaux, les buffles, les kudus (sorte d’élan), et même les girafes. Par contre, on a eu la chance de voir des éléphants de tout près à deux reprises, ce qui est rare en fin de saison des pluies étant donné que les animaux ont de l’eau partout et ne se rendent donc pas aux points d’eau pour s’abreuver. Et on ne les a pas juste aperçus, non, un troupeau d’une bonne quinzaine d’éléphants est passé à seulement 5m de nous ! Vachement impressionnant !
Dès le premier jour, des rhinocéros nous ont également honorés de leur visite, une fois de plus tout près de nous :
Les félins se sont quant à eux montrés plus discrets, et on a dû se contenter d’apercevoir deux lionnes, l’espace de quelques secondes.
Par contre, le dernier lodge où nous sommes passés recueille des cheeta’s (guépards) orphelins, ce qui nous a permis de les côtoyer de tout près, sans grille ni rien pour nous protéger. Tout aussi impressionnant !
A part la nature et les animaux à l’état sauvage, la Namibie
Beaucoup de ces lodges accordent déjà une certaine importance à l’écologie et au respect de la nature, utilisant des savons écologiques, des panneaux solaires, limitant la consommation d’eau, etc. En plus, les Namibiens ont développé ce qu’ils appellent les « conservancy » : si vous construisez un lodge dans une partie du territoire déterminée, vous êtes tenu de n’employer que des personnes vivant dans ce territoire. Une bonne manière de permettre au pays de se développer grâce au tourisme, tout en s’assurant que cela bénéficie à la population locale et que le respect de la nature soit garanti.
Je pourrais encore vous raconter tout plein de choses, mais je m’en tiendrai à ne citer que la gentillesse et l’accueil des Namibiens, les apéros et parties de cartes, les balades sur les falaises ou dans le désert, les magnifiques couchers de soleil, et surtout le bonheur de partager ce voyage avec ma famille que j’ai retrouvée comme si je l’avais quittée la veille…
Un voyage très ressourçant, donc ! Même si c’est avec beaucoup de bonheur que nous avons retrouvé Kinshasa, son animation, sa chaleur particulièrement étouffante en cette fin de saison des pluies, les Congolais toujours aussi gentils, souriants et accueillants, et toutes ces petites choses qui font que notre petite vie congolaise nous plait toujours autant…