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Manu & Flo en RDC
26 décembre 2008

Les petites échoppes et vendeurs ambulants

            A Kinshasa, le nombre d’échoppes installées dans la rue et de vendeurs ambulants est impressionnant.  Pas besoin de vous rendre jusqu’au marché ou dans les magasins, vous trouvez de tout rien qu’en vous baladant dans la rue, à pied ou en voiture, puisqu’ils viennent à vous pour vous proposer leur marchandise.  C’est tellement particulier que je trouve que ça vaut la peine d’être décrit, alors j’ai essayé de vous raconter tout ça, sans pour autant être sûre de n’en oublier aucun...  J'aurais voulu pouvoir vous montrer plus de photos, mais c'est pas facile de les prendre en pleine ville, si je me fais capter ça déclenche un scandale et je me balade très rarement avec mon appareil...

Commençons par les ambulants.  Ils se baladent partout dans la ville, dans le centre, les marchés ou les quartiers résidentiels, et surtout aux alentours des taxi-bus attendant d’être remplis pour partir, et des files d’embouteillages aux heures de pointe : les achats se font donc à travers la fenêtre du véhicule, vous ne devez même pas vous arrêter ou descendre de votre taxi-bus.  Il vous suffit de crier ce que vend l’ambulant en question, il accourra vers vous pour vous vendre sa marchandise, et courra même derrière le taxi-bus s'il ne s'arrête pas, vous tendant votre achat et attrapant au vol le billet que vous lui jetterez par la fenêtre.  Pareil, si vous buvez un verre à une terrasse, ou si vous avez un pti creux à n’importe quel moment de la journée et à n’importe quel endroit, pas la peine de chercher un magasin pour acheter quelque chose, tout plein d’ambulants viendront à vous dans les minutes qui viennent pour vous proposer un pti truc à grignoter.  Et si vous en apercevez un de loin qui ne se dirige pas par chez vous, ne vous levez pas, appelez-le et il viendra !  Ils vous facilitent même la tâche en faisant chacun un bruit différent pour annoncer leur passage : le vendeur de pains tape avec son couteau sur sa bassine ; celui qui cire les chaussures frappe l’un contre l’autre deux ptis bouts de bois sur lesquels le futur client déposera son pied pendant qu’on lui nettoiera et cirera sa chaussure ; celui qui met du vernis à ongle (si, si, il ne faut pas acheter de vernis, il faut s’en faire mettre en rue, ça permet de changer souvent de couleur sans devoir acheter mille flacons !) cogne deux petites bouteilles de vernis l’une contre l’autre, etc.  Et ceux qui ne savent pas quel bruit faire crient le nom de ce qu’ils vendent.

C’est ainsi que vous entendrez à tout instant une voix crier « opi, opi, opi ! ».  Celui qui crie ça porte une pile de sachets remplis d’eau sur la tête, sachets que le client déchirera légèrement dans un coin avec ses dents pour en boire le contenu, avant de le jeter par terre ou de le balancer par la fenêtre.  Au début je ne comprenais pas pourquoi ils criaient opi, puisque eau en lingala se dit mayi, et qu’opi ne veut rien dire.  En fait, sur les sachets il est écrit « eau pure ».  Et comme le « u » se prononce ici soit « i », soit « ou » (demandez à Manu, ici on l’appelle Mani ou Manou, mais jamais Manu !), et qu’en plus on ne prononce pas le « r », eau pure devient opi…  Ou comment ne pas se casser la tête avec une orthographe compliquée… ;-)

Un mot souvent entendu aussi, c’est « papier mouchoir », crié par ceux qui vendent des paquets de mouchoirs en papier (ceux qui sont blancs avec des points orange dessus, et qui viennent donc de chez Colruyt…).  Mais attention, ici on ne les achète pas pour se moucher mais bien pour s’essuyer le front, le cou, les joues, les bras…  Bref, toute partie du corps qu’une goutte de sueur oserait parcourir.

Vous avez aussi les « gâteau gâteau ».  Pas un gâteau d’anniversaire, hein !  Ce mot désigne des biscuits genre gaufres molles, ou petits pains mous et sucrés.  S’il s’agit de biscuits durs genre petit beurre, alors on dit biscuit.  D’ailleurs, c’est souvent ça qu’on crie pour appeler ceux qui se baladent avec sur la tête une pyramide de diverses marchandises : paquets de biscuits, de chiclettes, de bonbons, de mouchoirs, de cigarettes (que vous pouvez même acheter à la pièce si vous ne voulez pas tout le paquet), d’allumettes, etc ; et qui font claquer l’élastique qui entoure le tout pour annoncer leur passage.

Ah, encore un comique : les vendeurs de sacs en plastique, de toutes tailles, couleurs, qualité et solidité, que l’on appelle ici sachets – et qui ont un succès fou, puisque tout tout tout, absolument tout, se vend dans un sachet, de taille adaptée à la marchandise en question.  Seulement, vues les difficultés de prononciation, ce mot s’est transformé d’abord en « chasset », pour finalement devenir « chassis ».  Assez déconcertant quand on vous demande pour la première fois si vous voulez acheter des châssis, alors qu’on vous présente, au milieu d’un marché de légumes, des sacs en plastique…

Sinon, parmi les plus fréquents, vous trouvez donc les cireurs et nettoyeurs de chaussures, les « vernisseurs » d’ongles, les vendeurs de pains, et aussi des marchands de glace.  Souvent ils poussent une petite charrette très mignonne, avec des cornets de glaces dessinés dessus, avec un petit parasoleil accroché au-dessus, et même avec quelques vrais cornets sur le côté.  Mais si vous vous approchez, vous verrez que ces cornets sont déjà très vieux et périmés depuis longtemps, et qu’ils ne sont là que pour la déco puisque de toute façon les seules glaces qu’on vend ici sont des glaces à l’eau très colorées.  Et d’ailleurs, ça ne s’appelle pas des glaces mais des sucettes.  Quant aux vendeurs novices qui n’ont pas encore la charrette, ils portent une grosse caisse sur la tête qui leur sert de frigo box, et ils crient « Sucettes ! Sucettes ! ».

D’autres se baladent avec plusieurs chaussures en main, toutes accrochées par les lacets et toutes sans leur paire, celle-ci se trouvant dans le sac à dos que porte le vendeur, histoire de pouvoir montrer plus de choix aux clients.  D’autres encore tiennent dans chaque main un sachet, l’un contenant des « gâteaux », l’autre contenant des gros boudins de couleur rouge ou orange, genre saucisson de jambon.  Ils trimballent tout ça en plein soleil, sous la chaleur, durant plusieurs jours, avec en plus un pot de beurre et de mayonnaise.  J’avoue que je n’ai jamais essayé pour voir à quoi ça ressemblait – et désolée de vous décevoir, mais ça je ne pourrais pas goûter –, mais si vous lui demandez de s’arrêter, il vous fera votre sandwich avec le pain, la sauce et le saucisson de votre choix.  Ah oui, y’a aussi beaucoup d’œufs, portés eux-aussi sur la tête, sans hésiter à empiler plus de 10 étages de cartons remplis d’œufs.  Au début, je me suis dit « mais ils sont fous de porter une si haute pyramide d’œufs sur leur tête !  Si ça s’écroule, ça va être le carnage ! ».  Hé, pas bêtes, les gars !  Ces œufs sont déjà cuits, et on vous servira votre œuf dur dans un petit sachet avec du piment.

Après, je vous dis, vous trouverez de tout.  Je crois que ça dépend de la dernière promotion de tel supermarché, ou de ce que transportait le dernier camion qui est tombé en panne aux abords de la ville.  Parfois vous voyez plein d’essuies, parfois c’est plutôt une énorme pile de chapeaux que le vendeur porte sur sa tête, parfois encore des gadgets en tout genre et très kitches.  Ca dépend aussi des circonstances du moment: par exemple, ça fait plusieurs semaines qu'on trouve tout plein de sapins en plastique et de guirlandes de Noël.  Mais il y a quand même les permanents, ceux que vous trouverez toujours : dentifrices et brosses à dents, balais, montres, lunettes de soleil, bics (minutieusement ordonnés et accrochés par le capuchon tout autour d’une caisse en carton), arachides, journaux, bananes, mangues, et même des chemises et pantalons que vous mettriez pour aller travailler.  Mais attention, vous ne ferez pas nécessairement une meilleure affaire en achetant dans la rue plutôt que dans les magasins ou sur le marché, puisque ces vendeurs ambulants ne se gênent pas pour monter les prix.  Après tout, il faut quand même qu’ils se fassent un pti bénéfice, non ?

Ah oui, et avant de passer aux échoppes non ambulantes, je précise que les bassines qu’ils portent sur la tête, qu’elles soient remplies de pains, de mangues, bananes ou autres, sont vachement lourdes.  L’autre jour j’ai aidé une maman à descendre la bassine de mangues qu’elle avait sur la tête, et bien je n’aurais jamais su soulever ça toute seule !  Bon, d’accord, je ne suis pas une référence vu que je n’ai absolument aucune force dans les bras…  Mais quand même, je vous jure que c’était très, très lourd !

Alors, maintenant, les échoppes que vous trouverez en rue, souvent installées sous un parasoleil coloré qui leur donnent un certain charme et qui égaient l’ambiance de la ville…  A nouveau, elles vous proposent absolument de tout, selon la dernière trouvaille du vendeur.  Ce matin, j’ai même vu un écran pour diapositives, et mieux : une espèce de casque de coiffeur comme ceux sous lesquels les mamies lisent leur revue quand elles ont des bigoudis sur la tête.  Si, si, véridique !

Les échoppes que vous croisez le plus souvent s’appellent « Appel et Flash ».  Vous vous y arrêtez pour vous faire flasher – c’est-à-dire pour recharger votre gsm d’un certain nombre d’unités –, acheter une carte de recharge, ou encore téléphoner.  En effet, si vous n’avez pas de gsm, vous téléphonez avec celui du gars et lui payez un certain montant.  Pratique, hein ?  Surtout que, je le répète, y’en a vraiment partout partout.

appel   appel_2

Tout comme les « changeurs », d’ailleurs, qui sont nombreux assis dans la rue, derrière un petit stand sur lequel ils exposent des pyramides de liasses de billets, ou tout simplement comme ça, pouf, en plein milieu, sur leur chaise.  Changer des dollars en francs congolais n’est jamais un problème, il suffit de faire 100m et vous trouverez un changeur.  Et c’est même recommandé de changer dans la rue, puisque les banques proposent un taux bien moins intéressant.

changeurs

Certaines échoppes ont le privilège de bénéficier du titre de « boutique » ;  soit en raison de la petite cabane en bois toute mignonne dans laquelle le vendeur s’installe, soit tout simplement parce que les marchandises qu’il étale par terre devant lui ou sur une table offrent un choix relativement varié.  Et de nouveau, y’en a partout.  En général, ils vendent des petits sachets de savon lessive en poudre, des barres de savon, des biscuits, des conserves de sardines et de pâté, des bonbons, des petits sachets de lait en poudre (ils en raffolent, ici !), des cigarettes en paquet ou à la pièce, des allumettes, des rouleaux de papier toilette, parfois quelques légumes, et d’autres spécialités selon les circonstances. 

boutique

Besoin de meubler votre appart ?  Pas la peine de courir chez IKEA ou d’attendre le jour de la brocante, un pti tour en rue vous permettra de trouver tout ce dont vous pourriez avoir besoin : tables, chaises, bureaux, armoires, lits, matelas, fauteuils et canapés (tous aussi laids que les nôtres), tapis, lampes, TV, ventilateurs, baignoires et cuvettes de WC, et même des petites balançoires pour enfants et parfois des jeux en plastique très kitches.  D’ailleurs, tout près de chez nous, le long du rail, on trouve tout ce qu’il faut.  Ah, je ne vous ai pas encore expliqué le concept du rail.  Ancienne voie de chemin de fer aujourd’hui non utilisée, le rail traverse toute la ville et offre aux piétons un raccourci plus agréable que les routes encombrées de voitures qui n’hésitent pas à vous foncer droit dessus sans pitié (oui parce qu’ici la courtoisie entre chauffeurs est très rare, mais le respect envers les piétons l’est encore plus.  Mais ça, c’est une autre histoire…).  Mais en plus d’être un raccourci pratique, le rail c’est toute une ambiance : maisons et cabanes se sont construites tout le long, les mamas ouvrent leur petit « resto » ou tiennent une boutique, les papas boivent des bières dans les petits bars qui égaient le trajet des travailleurs du son de leurs radios, les enfants jouent et courent dans tous les sens,…  Et au moins tout le monde connait.  Si je dis que j’habite avenue Mbandaka n° 2, personne ne voit où c’est.  Par contre, si je dis : « rail entre tel et tel carrefour, arrêt paillotte », là tout le monde situe tout de suite ! 

Panne de voiture, pneu crevé ou dégonflé, phare cassé ou pièce manquante ?  Pas besoin de chercher un garage, vous poussez votre voiture sur quelques mètres et vous tomberez sur un véritable garagiste installé dans la rue.  Certains regonflent les pneus, d’autres changent les roues, d’autres vendent du carburant et de l’huile, d’autres encore des phares, des enjoliveurs, des rétroviseurs et autres pièces de mécanique automobile.  Il n’est donc pas rare de voir, sur le bord de la route, un gars couché sous une voiture, en train de la réparer avec le matériel qu’il aura apporté.  Si vous repassez au même endroit le soir, vous ne verrez aucune trace de l’existence d’un garage automobile, tout a été remballé et sera ressorti le lendemain matin.

carburant

Très pratique aussi, les photocopieuses.  Bien sûr vous en trouvez dans la plupart des cyber cafés, mais vous n’êtes même pas obligé d’aller jusque là.  En rue, pour peu qu’ils disposent d’une rallonge et qu’il y ait du courant, tout plein de Congolais installent leurs machines sur le trottoir et vous permettent de faire vos photocopies en cours de route.  Certains se spécialisent même en reliure, plastification et autres services de papeterie.

            Je vous parlais tantôt de petits « restos » situés le long du rail, ou ailleurs sur le trottoir.  Nombreuses sont les mamas qui préparent un plat particulier et installent l’une ou l’autre table et des bancs pour permettre à leurs clients de s’asseoir pour manger, sur le chemin du boulot ou à toute heure de la journée.  Choisissant les endroits stratégiques, elles nourrissent donc les ouvriers d’un chantier, les chauffeurs des voitures stationnant près d’un bureau ou magasin fort fréquenté en attendant que leur passager revienne, ou tout simplement les nombreuses personnes qui passent par cet endroit.  Elles ont leur petit brasero qu’elles chauffent au makala (charbon de bois, que vous pouvez aussi acheter n’importe où dans la rue, d’ailleurs), et préparent du poulet ou du poisson grillé, des omelettes, des brochettes de viande, du fufu, du riz, du pondu, des haricots, des beignets, etc.  Elles font aussi chauffer de l’eau, dans laquelle les clients mettront le plus souvent un sachet de thé et un sachet de lait en poudre.

            Ce que vous trouvez absolument partout, que ce soit sur la tête d’un vendeur ambulant ou sur un stand dans la rue, c’est du pain : des petites baguettes de 30 cm de long, qu’on vous tartinera à votre demande de beurre, de pâte d’arachides (faite maison, rien à voir avec le peanut butter industriel !), d’avocat, d’omelette et/ou de mayonnaise.  Et bien sûr, il y a toujours moyen d’arroser le tout avec un sucré, qu’elles vendent elles-mêmes, ou que le gars d’à côté vous proposera.  Ils ont même ce qu’ils appellent une glacière (un frigo box) pour vous servir votre sucré bien froid.  Par contre, vous trouverez rarement de l’eau : ici, les bars vous offrent le choix entre bière et sucré, ce dont les Congolais raffolent.

mapa

Ensuite, comme pour les ambulants, vous trouverez vraiment de tout : du cordonnier au vendeur de montres et gsm, en passant par les pièces de plomberie et d’électricité (prises, ampoules, tournevis, tuyaux et fils en tous genres, télécommandes, etc.), sans oublier les montagnes de farine de manioc et de maïs construites dans de grandes bassines, et que tout le monde achète pour faire du fufu.  Vous trouverez encore des valises et cartables, des plantes, des pièces d’artisanat et des peintures, des livres, et beaucoup de cercueils et couronnes de fleurs en plastique.  Ah oui, il y a aussi beaucoup de vêtements, étalés en vrac sur un tissu par terre.  D’ailleurs, le jour où je devrai racheter des sous-vêtements, ça va être très comique.  Que ce soit dans la rue ou au marché, les articles de lingerie forment un gros tas dans lequel de nombreuses mamans fouillent furtivement en espérant trouver la pièce recherchée.  Et quand j’ai demandé à Martine où c’était le mieux d’acheter ce genre de choses, elle m’a regardée en disant : « Mais toi, il n’y aura pas ta taille ! ».  Donc, le port du soutien-gorge à Kinshasa semble être un privilège des mamas bien enveloppées… 

v_tements_et_chaussures

            Ah, j’allais oublier les fameuses « chambres froides », réputées pour les « produits frais » qu’elles vendent.  Je mets des guillemets, parce qu’avec les coupures de courant incessantes, et les générateurs qui sont la plupart du temps soit en panne, soit à sec de carburant, je doute de la véracité de ces appellations.  Par produits frais, il faut entendre principalement la viande que vous trouverez dans ces chambres froides, et que certains achètent en relativement grande quantité pour la revendre en rue ou sur le marché.  Je vous laisse imaginer ce que ça donne, avec la chaleur, la poussière, les mouches, les odeurs, etc.  A se réjouir d’être végétarien !  Quoique, le poisson vendu sur le marché n’est pas plus appétissant.  Et tant qu’on parle de boucherie, sachez que malgré les nombreuses poules qui gambadent partout le long du rail et dans les différents quartiers de la ville, le seul poulet que vous pourrez acheter surgelé – même ailleurs que dans les supermarchés qui ne vendent presque que des marchandises importées – est malheureusement originaire d’Amérique latine…  Bravo la mondialisation !  Si vous voulez du poulet local, il faut l’acheter vivant au marché, le tuer, le vider, le déplumer et le désosser vous-même…  Pas pour moi, désolée !

            Encore un comique, ceux qui vendent de l’huile.  Ici, on ne vous propose pas d’acheter un litre ou un demi-litre, on vous offre le choix entre « coca » et « primus ».  C’est parce que les bouteilles de coca (33cl) et de primus (75cl) servent de mesure, sans être vendues parce que les vidanges sont précieuses.  Alors soit vous avez une bouteille ou un bidon vide avec vous, soit on vous servira votre huile dans… devinez quoi ?  Un sachet !  Euh non, un chasset !

            Allez, un dernier pour la route : les coiffeurs pour hommes.  Pas besoin d’aller dans un salon de coiffure – qui, soit dit en passant, se trouvent un peu partout –, ni de s’acheter une tondeuse, plein de ptis gars se baladent en rue avec une lame (qui sert d’ailleurs à bien d’autres choses, genre à se couper les ongles), et vous raseront la tête et/ou la barbe à votre demande.  Même si ce n’est pas un rasoir qu’ils ont, mais seulement une petite lame de 2 cm sur 1 cm, on n’appelle pas ça une lame mais un « gilette » !

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